L’effet pervers des phrases chocs

Les mots ont un pouvoir, c’est bien connu.

Lorsqu’on désire faire passer un message fort, on utilise des images, des métaphores, des comparaisons fortes.

L’un de ces messages forts concerne les jeunes.  Parce qu’on a l’espoir que nos dirigeants tiennent compte des besoins des jeunes. Parce qu’on a l’espoir que nos adultes de demain se développent sainement. Parce qu’on a besoin que les jeunes continuent leur éducation. Parce qu’on veut éviter que les jeunes sombrent dans la dépression… ou pire.

On parle d’une génération sacrifié…

On le fait pour de bonnes raisons.

L’effet pervers, c’est que ces mêmes jeunes que l’on désire protéger entendent ces phrases et ses mots chocs… à répétition. J’ai discuté avec quelques adolescents et jeunes adultes. Et, eux-mêmes, ils répètent cette phrase : « nous sommes une génération sacrifiée… »

Une phrase que l’on se répète souvent devient une croyance.  Et ça va ressembler à quoi, pour ces jeunes, de grandir avec la croyance d’avoir été sacrifié?

Alors, personnellement, je m’inquiète autant de ce que cette phrase peut faire naître comme sentiment, ressentiment, colère, etc., que des effets directement reliées aux mesures prises.

Je vous laisse sur cette réflexion. Qu’en pensez-vous?

Votre coach, Di-Anne